Le programme des Master Class de 2024

Les relations parents-professionnels ne sont pas toujours simples. Comment construire ensemble, chacun reconnu dans son rôle, chacun reconnu dans ses compétences ?

Favoriser l’inclusion est un enjeu d’actualité dans la société. Cependant cela relève d’éléments complexes nécessitant un accompagnement personnalisé pour chaque individu concerné. Au travers d’une approche centrée sur la personne, ses activités et son environnement, l’ergothérapeute est un acteur majeur des équipes pluridisciplinaires. Tendre vers cette inclusion relève d’un accompagnement de la personne pour sa participation occupationnelle, soit à favoriser son implication dans des activités collectives. Cet accompagnement a pour objectif l’acquisition d’habiletés motrices, opératoires et d’interaction sociale tout en adaptant un environnement propice à la réalisation des occupations.
Intervention qui concerne le personnel non Ergo

La stimulation basale est une approche humaniste et psychopédagogique, créée par Andreas Fröhlich qui tient compte des besoins fondamentaux et spécifiques des personnes en situation de handicap sévère. Elle invite à la rencontre de ces personnes restreintes dans leurs capacités de perception, de mouvement et de communication au quotidien.
L’approche basale aide à trouver des chemins de rencontre par le toucher et par une juste proximité physique et psychique dans les activités de la vie quotidienne en tenant compte de la singularité de la personne, ainsi que de ses difficultés et de ses compétences motrices, sensorielles, relationnelles, cognitives.
Ce n’est ni un mode d’emploi, ni un livre de recettes car l’approche basale n’est pas une méthode mais une façon de penser et de réfléchir l’accompagnement des personnes (enfant et adulte) en situation de grande dépendance et de vulnérabilité en mettant au centre la personne, ses compétences, ses ressources et sa façon d’être au monde.
Extrait du livre « La stimulation basale, c’est quoi ? », CoolLibri, 2022, Concetta Pagano

La protection des équipes et la prévention des risques sociaux sont devenues des facteurs d’attractivité dans les métiers du soin et de l’accompagnement.
Quels outils et quelles démarches développer pour améliorer la qualité de vie des professionnels, prévenir et protéger leur santé, optimiser leur activité et les aider à trouver leur juste place auprès des résidents ?

Les personnes accueillies ou accompagnées dans les établissements et services médico-sociaux, sont nombreuses à présenter des déficiences sensorielles, ce phénomène est majoré avec l’avancée en âge, mais elles sont insuffisamment repérées. Ces déficiences ont un impact sur leur qualité de vie et de participation sociale (communication, mobilités, déplacement, vie quotidienne). Il existe pourtant des adaptations de l’environnement et des pratiques, des aides techniques qui contribuent à mieux prendre en compte leurs besoins, facilitant ainsi l’exercice de leurs droits et leur inclusion.